Un réseau dense de petites villes

La nécessité de commercialiser les produits de l’agriculture et de l’élevage a entraîné très tôt la création de villes et de villages aux carrefours de communication où se tenaient les foires et les marchés. L’activité agricole bas-normande restant très diversifiée, ces villes ont gardé leur dynamisme (voir ci-dessous la photo du village de Camembert, berceau du célèbre fromage)

Une population en hausse, mais une tendance au vieillissement

Entre 1990 et 1999, la population de Basse-Normandie a augmenté de 2,2 % (moyenne nationale : 3,3 %) au rythme moyen annuel de 0,24 %, avec des disparités selon les départements. En hausse de 4,8 %  dans le Calvados, la population est stable dans la Manche et en baisse dans l’Orne.
 
La population a tendance à se concentrer dans des bassins d’emploi les plus attractifs, en particulier autour de Caen, dont l’agglomération s’est considérablement développée entre 1990 et 1999, englobant plusieurs communes périphériques.

Cependant, le nombre de jeunes de moins de 20 ans diminue. Il était de 30 % dans les années 80, il n’est plus que de 25 % en 1999, tandis que le nombre de personnes de plus de 60 ans augmente régulièrement (22 % en 1999). Ce phénomène n’est pas  imputable uniquement à un vieillissement général de la population, mais aussi à un afflux de retraités attirés par la douceur du climat, la proximité de la mer et la qualité de la vie.

Le littoral plus attractif que l’intérieur

Le littoral attire à la fois des retraités attirés par la qualité de la vie (nombreux cadres et chefs d’entreprise (PME)  retraités) et des jeunes à la recherche de leur premier emploi dans les secteurs en plein essor de l’immobilier, du tourisme et de l’hôtellerie.

Un département phare : le Calvados

Le département du Calvados concentre à lui seul 46 % des actifs de la région Basse-Normandie, la zone d’emploi de Caen-Bayeux à elle seule représente 34,5 % des actifs de la région.

Le vieillissement de la population est moins net également dans ce département qui compte 55,67 % de personnes de 20 à 59 ans contre 51,9 pour l’ensemble de la région, 26,93 % de jeunes de moins de 20 ans contre 25,20 et seulement 17,40 % de plus de 60 ans (contre 22,83 pour l’ensemble de la Basse-Normandie)
 
Une capitale régionale fortement innovante

 Autrefois terre d’exode rural, la Basse Normandie voit aujourd’hui sa population augmenter en raison du dynamisme de sa capitale régionale, Caen, devenu un foyer industriel, culturel et universitaire important, mais aussi en raison du développement de ses villes moyennes (Cherbourg, mais aussi Alençon, Bayeux, Argentan, Vire, Avranches)